Montréal, le 6 juillet 2023

Au cours des dernières semaines, plusieurs employés grévistes, membres des syndicats, ont manifesté à de multiples reprises, de manière parfois bruyante et durant plusieurs heures chaque fois, devant et à proximité des résidences privées d’administrateurs bénévoles de la Fabrique. Ces comportements constituent des intrusions au domicile personnel qui portent atteinte au droit à la vie privée, à la propriété, et qui causent un préjudice inacceptable pour la personne visée, pour sa famille et pour les familles qui habitent dans le voisinage. Ces gestes intentionnels d’intimidation dépassent ce qui est acceptable comme moyen de pression.

De plus, le 5 juillet, un groupe d’une quarantaine de membres des deux syndicats sont entrés illégalement et sans autorisation dans la Basilique Notre-Dame, au moment où la célébration d’une messe allait débuter en présence de plusieurs fidèles de la paroisse. Deux représentants de la Fabrique ont demandé aux grévistes de quitter les lieux afin de respecter les fidèles et leur droit d'assister à la messe dans des conditions normales. Plusieurs membres du syndicat des opérations ont refusé d'acquiescer à cette demande et ont même entouré et poussé brusquement les représentants de la Fabrique lorsque ceux-ci ont invité et guidé les paroissiens vers la sacristie pour assister à la messe. Les grévistes ont finalement quitté la chapelle avec fracas, en utilisant des sifflets et en lançant des confettis dans la Basilique afin de déranger et perturber les visiteurs et les fidèles.

Ces comportements violents et irrespectueux des droits fondamentaux sont complètement inacceptables. Ces gestes intentionnels et malveillants mettent non seulement la sécurité des personnes en danger, mais ils portent atteinte à leur intégrité et ont empêché plusieurs fidèles d’exercer leur foi, un droit protégé par la Charte de droits et liberté de la personne. Ce sont clairement des gestes inadmissibles au sein de notre société.

« Par leurs actions délibérées, plusieurs grévistes ont contrevenu à l’injonction interlocutoire du 8 février 2023. Tant que la CSN et les syndicats privilégieront et inciteront leurs membres à poser de telles actions, Comme demandé précédemment, aucune négociation ne pourra avoir lieu tant que les piquetages secondaires se poursuivront. Nous regrettons que les familles endeuillées et celles des défunts soient prises en otage par de tels gestes. Nous avons mandaté nos procureurs pour qu’ils intentent sans délai des procédures judiciaires pour mettre un terme à ces actions malveillantes, offensantes et dangereuses » a déclaré monsieur Michel St-Amour, administrateur bénévole de la Fabrique,